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Pourquoi les footballeurs de haut niveau reprennent plus vite après un traumatisme ? Si l'existence d'aptitudes physiques naturelles exceptionnelles doit être évoquée, d'autres hypothèses méritent d'être envisagées !
C'est la nature qui donne le rythme !
Pour tous les organes, il existe un temps moyen de récupération. Une rupture ligamentaire ou musculaire cicatrise en 6 semaine. Une fracture consolide totalement en 3 mois. Bien sûr, au-delà de ces ordres de grandeurs, on retrouve quelques variations dépendantes notamment de la localisation de la lésion. Pour la santé du joueur, le médecin du sport doit se faire le farouche défenseur de ces délais naturels ! Pourtant, il arrive que certains athlètes de haut niveau sèment le doute quant à l'influence bénéfique des capacités sportives !
Le champion serait-il un surhomme ?
L'effet des qualités génétiques sur la performance est désormais démontrée. On devient champion grâce à son travail mais aussi avec son talent ! Un footballeur professionnel récupère plus vite de ses entraînements. Ses courbatures disparaissent plus rapidement. Alors, si les lésions microscopiques de ces muscles se réparent plus aisément, pourquoi ne pas imaginer que les blessures plus graves cicatrisent plus facilement ? Toujours est-il que la prudence reste de mise. Fréquemment, une récupération des aptitudes physiques ne correspond pas à la guérison totale. La récidive ou l'aggravation insidieuse menace ! C'est le cas notamment après traitement d'une lésion méniscale !
Corps entraîné ! Articulations entraînées !
Quand un champion s'entraîne 15 à 20 heures par semaine, son genou fait du sport 15 à 20 heures par semaine. En cas de traumatisme, il peut rééduquer son articulation beaucoup plus intensément qu'un amateur. Si vous jouez au foot 2 heures le mercredi et 2 heures le dimanche, votre membre blessé est dans l'impossibilité de supporter une charge de travail comparable à celle du footballeur professionnel. Si vous essayez, votre genou devient douloureux, il gonfle … il est en surentraînement. Une rééducation plus intensive parfaitement assumée constitue l'une des principales hypothèses justifiant une récupération plus rapide chez les athlètes de haut niveau !
Un suivi médical soigneux et fréquent !
Les footballeurs professionnels bénéficient d'un encadrement médical spécialement formé à la prise en charge de sportifs. Souvent, le médecin est présent tous les jours. Il évalue très régulièrement l'état de cicatrisation. Juste quand l'évolution le permet, le blessé est invité à accentuer sa rééducation. Dès que possible, il laisse le vélo pour aller courir ou il débute les déplacements latéraux et le ballon. Si vous avez rendez-vous avec votre médecin dans 15 jours, il vous faut patienter prudemment sur votre bicyclette. Rien de dramatique ! Au contraire, en évitant tout risque inutile, vous améliorez votre condition physique.
Et la pression !
Bien évidemment, les joueurs essentiels pour le schéma tactique de l'entraîneur sont vivement réclamés par le staff technique. Les autres ont peur d'être oubliés et de perdre leur place sur la feuille de match ! Certains sont près à faire de "vilain vieux" demain pour réussir aujourd'hui ! Le médecin de club se doit de préserver le capital santé de ses protégés. Il lui faut expliquer les méfaits de la précipitation sur la performance. Parfois, son rôle consiste à prendre des risques mesurés avec l'accord éclairé du footballeur ! En permanence, il fait le maximum pour que le joueur réalise une bonne saison, une longue carrière et… qu'ensuite il continue à faire du sport avec ses enfants !
LA QUESTION : En prenant un tacle sur le mollet, j'ai ressenti une grande décharge dans toute la jambe. De quoi s'agit-il ?
Sur la face externe du membre inférieur passe un gros nerf appelé "sciatique". Lorsqu'il est percuté, il provoque un courant électrique. Cette douleur diffuse sur toute la zone dont il assure la sensibilité. Plus couramment, le même phénomène se produit lorsque vous cognez votre coude. Habituellement, ce choc est sans conséquence pour le nerf. Rarement le médecin constate un manque de sensibilité et un déficit de force dans les muscles qui dépendent de ce nerf. Un bilan plus approfondi est alors nécessaire.
LE CONSEIL : En hiver, à l'entraînement, il est recommandé de mettre des gants !
Le froid et l'effort s'associent pour meurtrir vos mains ! Lorsque la température est basse, l'organisme évite de mettre le sang en contact avec l'extérieur. Les vaisseaux menant à la peau se ferment. A l'effort, les artères se dirigeant vers les muscles en action s'ouvrent amplement alors que celles s'orientant vers les extrémités des membres diminuent de calibre. Malgré la chaleur produite par l'exercice physique, quand vous jouez au foot dans le froid, les doigts ne reçoivent pas assez de sang et la peau s'abîme. Mettez des gants !